Ils en parlent. Et ça fait plaisir.
Pas grand chose dans cette rubrique. C'est normal. Je débute.
Editions Academia. 13 mai 2025.

Media Marketing. 8 mai 2025.
TRAINING&BOOKS
Jean-Paul Lefebvre signe un contrat avec les Éditions Academia
Le rédacteur publicitaire freelance Jean-Paul Lefebvre a publié son tout premier roman : "Le contr@t" (sous le nom de Paul Lefebvre).
Présenté comme un "thriller psychologique où la justice et les ténèbres s’entremêlent", l’ouvrage raconte l’histoire de Leïla, une stratège brillante et ambitieuse, qui, à bout de souffle et de solutions pour se libérer de l’emprise insidieuse de son supérieur hiérarchique, plonge dans les abysses du Dark Web pour louer les services d’un tueur à gage virtuel…
"Le contr@t" est disponible dans toutes les bonnes librairies, ainsi qu’en ligne, notamment sur le site web des Éditions Academia.
Le Soir, 2 avril 2025. Amorces de récit.
Par Jean-Claude Vantroyen journaliste au pôle Culture
Publié le 2/04/2025 à 16:08 Temps de lecture: 1 min
DEUX RECUEILS ET UNE CENTAINE DE PERSONNALITÉS EN SOUTIEN À BOUALEM SANSAL
En deux livres, « Amorces de récit » chez Asmodée Edern / Pen Belgique et « Pour Boualem Sansal » chez David Reinharc, une centaine d’autrices et d’auteurs défendent le courage et l’honneur de l’écrivain condamné à cinq ans de prison.
Boualem Sansal est un immense écrivain, personne n’en doute. Ses œuvres ont remporté des dizaines de prix et ont bouleversé des milliers de lecteurs. Pas le pouvoir algérien. Le 16 novembre–2024, il est arrêté à Alger. Depuis, il est en prison. Le 27 mars–2025, il est condamné à une peine de cinq ans de prison ferme. Liberté d’expression est un mot inconnu à Alger. On verra si le contact téléphonique de lundi entre Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune sera suivi du « geste de clémence et d’humanité » demandé…
En attendant, des gens se lèvent pour défendre l’écrivain algérien. Des lecteurs d’abord qui, en novembre dernier, se sont précipités dans les librairies pour acquérir ses romans. Chez Tropismes, à Bruxelles, par exemple, on a constaté beaucoup d’intérêt pour ses romans à ce moment-là. Chez Gallimard, son éditeur, on publie, le 4 avril, son Discours pour le Prix de la paix des libraires et éditeurs allemands, délivré à Francfort le 16 octobre 2011 dans la collection Tracts. Et deux recueils de textes viennent d’être édités en soutien à l’écrivain emprisonné.
Le premier, Amorces de récits – En soutien à Boualem Sansal, est une initiative belge. Liliane Schraûwen est écrivaine, administratrice de Pen Belgique et grande admiratrice de l’auteur algérien : « Quand j’ai vu qu’il avait été arrêté, j’ai contacté le président du Pen Belgique Vincent Engel en lui disant qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. Il a eu l’idée du recueil, je m’en suis occupée. »
Qu’est-ce qu’on espère avec ce livre ? « Faire du bruit, rien de plus », réagit Liliane Schraûwen. « Il y a déjà du mouvement, il y a des comités de défense en Belgique et en France. Et nous, on ne peut que faire en sorte que personne n’oublie. Et je pense que si la pression devient de plus en plus forte et donne une image tellement négative du gouvernement algérien, ça peut jouer. »
Il s’agit de témoigner de la solidarité des intellectuels face à cet enlèvement légal du gouvernement algérien
PASCAL BRUCKNER, Romancier et essayiste français
« Dans ce volume, près de 40 autrices et auteurs se veulent témoins, se veulent solidaires d’un homme emprisonné honteusement », écrit Vincent Engel dans son avant-propos à Amorces de récits. « D’un homme digne et qui, quoi qu’en pensent ses geôliers, est tout sauf seul, abandonné. Par ces textes, ces taches d’encre sur le papier que les aveugles jugent insignifiantes, nous sommes avec Boualem Sansal, dans sa cellule. Dans sa tête, dans son cœur, pour lui rendre espoir. Et nous nous insinuons dans l’esprit de ses bourreaux pour les tourmenter, sans violence mais avec toute la force des mots… »
En tout cas, pas de jalousie de la part de Lilian Schraûwen à l’encontre du même style de recueil qui vient aussi de paraître en France : « Je suis très contente au contraire de voir que deux groupes de personnes ont eu la même idée au même moment. L’essentiel, c’est d’en parler. »
CLIVAGE
En France, c’est l’éditeur David Reinharc qui est à l’initiative de Pour Boualem Sansal. « Il m’avait fait l’honneur de me donner deux textes, et j’avais comme une dette et de la gratitude à son égard », dit l’éditeur. « Lors d’une soirée en soutien à l’écrivain emprisonné, le 16 décembre, j’ai été étonné : la salle n’était pas pleine. Alors je me suis dit : on va publier un livre en soutien. Je l’ai confié à Pascal Bruckner et Michel Gad Wolkowicz. Faire avancer les choses dans les coulisses de la diplomatie, ça ne semble pas marcher, et comme il n’est pas possible d’attendre, faisons ce que nous, éditeurs et auteurs, pouvons faire : par l’écriture, mettre la pression sur le gouvernement algérien. » Pascal Bruckner ajoute : « Il s’agit de témoigner de la solidarité des intellectuels face à cet enlèvement légal du gouvernement algérien. »
Pascal Bruckner dit, dans son avant-propos : « Boualem Sansal, combattant de la liberté et grand écrivain francophone, doit être défendu sans condition face à l’arbitraire d’un pouvoir militaro-islamiste. Toute réticence à son endroit équivaut à l’approbation de ce kidnapping légal. » Dans cette phrase, il y a les mots « sans condition ». C’est que, à voir la liste des auteurs et autrices du recueil « français », on sent une coloration à droite (lire ci-contre). « Nous avons contacté de nombreuses personnalités culturelles et politiques de gauche », affirme David Reinharc, « mais soit nous n’avons pas eu de réponse soit ce fut un non. Il est symptomatique de voir qu’une partie de la gauche est sans voix dans cette affaire. » Pascal Bruckner avoue aussi : « Il y a plus de gens de droite que de gauche parmi les signataires du recueil. Individuellement, ils sont tous indignés mais, au point de vue des partis, les grands partis de gauche ne sont pas au rendez-vous. »
On sait qu’il y a polémique en France au sujet de Boualem Sansal (son interview au média d’extrême droite Frontières a été sujette à controverse, NDLR). Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est qu’un écrivain est en prison pour ses écrits. Le clivage gauche/droite ne devrait pas résister à cette réalité. Comme dit David Reinharc, « il s’agit ici de liberté d’expression et notre devoir est d’intervenir. » Comme dit Liliane Schraûwen, « que vous soyez de droite, de gauche, d’en haut ou d’en bas, la question n’est pas là : il y a là un homme en danger, et ce n’est pas n’importe qui. »
Amorces de récits – En soutien à Boualem Sansa - Asmodée Edern / Pen Belgique
Pour Boualem Sansal - David Reinharc Editions
QUELQUES AUTEURS ET AUTRICES
Dans Amorces de récits
Tahar Bekri, Kamel Bencheikh, Eric Brogniet, Carino Bucciarelli, Claude Donnay, Françoise Duesberg, Geoffrey Fierens, Nadia Geerts, Evelyne Guzy, Jean Jauniaux, Jean-Paul Lefebvre, Malika Madi, Nguyên Tuyêt-nga, Colette Nys-Mazure, Françoise Pirart, Annie Préaux, Marianne Sluzny, Nathalie Stalmans, Yves Wellens, Carmelo Virone, Leïla Zerhouni…
Dans Pour Boualem Sansal
Alaa Al-Aswani, Gabriel Attal, Elisabeth Badinter, Tahar Ben Jelloun, Georges-Marc Benamou, Bernard Cazeneuve, Jean-Pierre Chevènement, Boris Cyrulnik, Raphaël Enthoven, Alain Finkielkraut, Franz-Olivier Giesbert, Richard Malka, Michel Onfray, Edouard Philippe, Plantu, Robert Redeker, Bruno Retailleau, Daniel Salvatore Schiffer, Sylvain Tesson, Manuel Valls…
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